Ils étaient, de façon générale, la première raison pour laquelle je voulait faire ce travail. Être en contact avec les gens, leur apporter mon savoir et mes compétences.
Maintenant, j'ai découvert une clientèle en particulier, celle de ce supermarché, dans cette petite ville à la mentalité encore très « village ». Tout le monde s'y connait, s'y reconnaît. La plupart sont des habitués.
On a un peu l'impression de faire partie de leur vie, on se voit souvent, on se salue, on discute parfois, on se connait un peu. Avec certains même se noue une forme de sympathie. C'est plutôt gratifiant.
Bien sur, et c'est le cas partout, il y a aussi quelques cas spéciaux, ceux qui sont un peu fous, ceux qui sont souvent désagréables ou râleurs. On fait avec, le tout c'est de ne pas trop s'en occuper.